MARIA & TERESA
On n’est pas sérieux quand on a 17 ans, c’est ce que pourrait laisser croire ces deux beautés aux rires éclatants. Elles déambulent dans les rues d’Arles, elles sont chez elles et se foutent bien des regards obliques.
Chères Maria et Teresa,
J’ai tout de suite aimé voire envié votre force, votre liberté… et j’ai même été fascinée par votre facilité à tout envoyer balader, à vivre l’instant sans penser au lendemain. Mais ne soyons pas dupe, la liberté est relative, lorsqu’on grandit aussi vite que vous et que l’école vous abandonne, le champ des possibles est mince… mais je ne pourrai pas affirmer que vous êtes moins heureuses que moi, chaque milieu enferme à sa manière.
J’ai aussi cherché votre amitié, votre amour comme pour me faire pardonner de ne pas être des vôtres, et d’être bien née comme on dit chez moi. Quand par surprise Teresa tu m’a prises dans les bras, j’ai été émue du geste, du geste d’une petite fille qui recherche à être consolée … mais c’était peut être toi qui me consolais ou qui me pardonnais? Merci Teresa.
Où étiez vous hier soir?
Charlotte